La décroissance est simplement une bannière derrière laquelle se regroupent ceux qui ont procédé à une critique radicale du
développement et qui veulent dessiner les contours d'un projet alternatif pour une politique de l'après-développement. C'est donc une
proposition nécessaire pour rouvrir l'espace de l'inventivité et de la créativité de l'imaginaire, bloqué par le totalitarisme économiciste,
développementiste et progressiste.
(Serge Latouche)
La décroissance représente une alternative en forme de rupture. Mais elle ne sera possible qu'à la condition d'une transformation générale
des esprits. Serge Latouche parle à très juste titre de "décoloniser l'imaginaire". Cela impose de combattre le productivisme sous toutes ses
formes, en vue, non d'un retour en arrière, mais d'un dépassement. Il s'agit de faire sortir de nos têtes le primat de l'économie et l'obsession
de la consommation, qui ont rendu l'homme étranger à lui-même. De rompre avec le monde des objets pour réinstituer celui des hommes.
(Alain de Benoist)
Le mot "décroissance" fait très peur. On croit qu'on va chuter, régresser. Mais, de toute façon, les Européens régressent déjà. Notre niveau
de vie baisse. À partir de là, soit on le subit totalement et on continue de fantasmer un monde qui ne sera plus le nôtre, soit on le prend de
façon positive et on décide de changer de style de vie et de s'orienter vers des choses plus intéressantes. Il faut tout refaire en plus petit,
même si c'est très exigeant.
(Dominique Bourg)
La décroissance est donc un impératif de survie. Mais elle suppose une autre économie, un autre style de vie, une autre civilisation, d'autres
rapports sociaux. [.. ]La sortie du capitalisme a déjà commencé sans être encore voulue consciemment. La question porte seulement sur la
forme qu'elle va prendre et la cadence à laquelle elle va s'opérer.
(André Gorz)
Source: https://quotepark.com/fr/themes/decroissance/
Une croissance infinie dans un monde fini est une absurdité dangereuse.
La décroissance n’est pas une option radicale, c’est une nécessité vitale.
Continuer à consommer comme si de rien n’était, c’est choisir le désastre.
La surconsommation n’est pas un droit, c’est une impasse.
Décroître, c’est résister à un système qui détruit le vivant.
Il n’y aura pas de justice sociale sans justice écologique.
Refuser le toujours plus, c’est déjà faire acte de rébellion.
Le progrès qui détruit la planète n’est pas un progrès.
Changer le système est plus urgent que d’optimiser nos gadgets.
La décroissance n’est pas une utopie, c’est un acte de survie collective.
Continuer à consommer, c’est tuer notre futur.
La planète n’a pas besoin de nous, mais nous avons besoin d’elle.
Chaque objet inutile est un coup porté à la vie.
Le capitalisme tue la Terre, la décroissance la sauve.
Plus de croissance = plus de chaos.
Réduire sa consommation n’est pas un choix, c’est un devoir.
La surconsommation est un crime contre les générations futures.
Vivre mieux avec moins n’est pas une option, c’est une rébellion.
La destruction écologique est volontaire : ouvrir les yeux, c’est résister.
La décroissance n’attend pas : agir maintenant ou disparaître demain.